| ALIM BEN MABROUK né le 25 juin 1960 à Lyon | |
Après avoir joué à l’AS Minguettes de 8 à 18 ans, il signe un contrat avec le Paris-FC avant que celui-ci ne fusionne avec le Racing, qui s’appellera Racing-Paris 1 puis Matra-Racing. Il y passera l’essentiel de sa carrière. « Avec la venue de Lagardère, le club avait les moyens et les joueurs qu’il fallait pour devenir un grand club mais la mayonnaise n’a jamais pris », explique-t-il. | ||
Et pourtant ... c’est au Matra qu’Alim retrouve son grand pote Luis FERNANDEZ, son pote des Minguettes. | ||
Les Minguettes c’est un quartier de Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise qui s’est fait connaitre en 1981 par ses émeutes, les premières en France de ce type : Emeute urbaine en banlieue et premières voitures brûlées. Et aussi en 1983 de façon plus positive, avec la marche pour l’égalité et contre le racisme : « la marche des beurs » | ||
| « Les Minguettes j’y suis arrivé à l’âge de huit ans. Avant, mes parents vivaient dans une sorte de bidonville à la Mulatière dans les environs de Lyon. Pour notre famille, c’était quelque chose de fantastique d’arriver ici. Pour moi, c’était la découverte d’une véritable passion : le football. raconte Alim | |
Jusqu’à dix-huit ans, j’ai joué à l’AS Minguettes. « Avec Luis, on ne pensait qu’à ça. On manquait les cours pour aller voir les pros de l’Olympique Lyonnais s’entraîner » Et oui BEN MABROUCK et FERNANDEZ ont fait leurs classes ensembles à l’école mais aussi sur le terrain à l’AS Minguettes. | | |
| Les deux futurs internationaux ont fait des tests pour renter en tant que stagiaires à l’OL mais ont été recalés. C’est donc à Paris qu’ils tenteront leurs chances, Luis étant retenu par le PSG et Alim au Paris FC alors. | |
Les deux hommes évoluaient au même poste, des milieux défensifs bagarreurs et toujours à la limite du correct. Moins technique et moins influent dans le jeu que Luis, Alim BEN MABROUCK compensait par un gabarit imposant et était très fort dans les duels, En plus il se fera un look à la Marvin HAGGLER pour impressionner les adversaires. La comparaison avec le boxeur américain, vient d’un journaliste de Mondial. Mais quand on regarde l’évolution capillaire on sent un petit côté inexorable à la tonte plutôt qu’une démarche pour intimider ses adversaires, non ? | ||
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